Sam Turner [A venir]

I-Votre personnage :

Nom : Turner

Prénom : Sam Silvère Simon

Surnom : S'il en a, il l'ignore totalement...

Age : 22 ans

Date et lieu de naissance : Le 1er décembre à Paris.

Métier : Cuisinier au restaurant familial des Turner.

Caractère : [min. 5 lignes] :

S’il y a quelque chose à ne pas faire avec Sam, c’est de confondre apparences avec tempérament. Car ce n’est pas le grand dadais athlétique et stupide comme certains sportifs, mais un jeune homme qui possède une sensibilité à fleur de peau, et qui peut s’émouvoir de la beauté d’un tableau, d’un passage d’un livre ou d’une musique. Il aime lire, et ne s’en dédit pas ; on remarque dès qu’il prend la parole qu’il s’exprime avec un vocabulaire correct, voire même parfois soutenu. Courtois, il abhorre la vulgarité, et s’il veut provoquer, se moquer ou agacer quelqu’un, il emploiera des chemins détournés, mais autrement blessants. Heureusement, Sam est plutôt pacifiste, et préfère évacuer son angoisse et sa colère dans des choses plus constructives, comme le sport, la cuisine ou le bricolage. Il déteste les tensions, et souffre désormais énormément de cette haine ancienne qui désunit certaines familles parisiennes, et qu’il est parfois obligé de côtoyer. Surtout que ces derniers temps sont plutôt difficiles à vivre…

Sam voue une haine féroce à son père, et qui s’est horriblement décuplée depuis sa sournoise trahison qui l’a conduit à commettre un meurtre. Mais il le craint, lui est soumis et a toujours subi son influence depuis son enfance. Néanmoins, un rupture s’est produite entre le père et le fils, et peut-être Sam arrivera-t-il à se défaire de lui complètement. Il espère plus que tout ne pas devenir comme lui, un être immonde et sadique, prenant tant de plaisir à faire le mal… Mais la vengeance ronge le jeune homme, qui pourrait bien tenter de faire payer sa dramatique supercherie à son père. Et il est obstiné… très obstiné. A moins que quelqu’un trouve les mots qui convainquent pour l’en empêcher, Edward Turner ne l’emportera pas au paradis, Sam s’en est fait la promesse.

Tout en connaissant l’amour, Sam a découvert une autre part de lui-même, violente et égoïste. Il sait aimer, avec le corps et l’esprit, et se donne tout entier à celle qu’il aime, qu’il adore, qu’il idolâtre : Bella Perry. Sa passion est sans mesure, et se manifeste avec ardeur, avec fougue. Elle est tout, mais il ne peut plus rien : il sait que ses chances de tenter quoi que ce soit avec sa bien-aimée sont vouées à l’échec, désespérément, à jamais. Sa jalousie est extrême, comme en témoigne sa réaction lorsqu’on lui a fait croire que Bella voyait un autre homme. Abattu, harassée par une bataille perdue d’avance, Sam se plonge à présent perpétuellement dans une rêverie dangereuse, immense puzzle de rêves, de regrets, de souvenirs heureux ou cauchemardesques…

Il mérite donc plus que jamais son surnom de ténébreux, car il ne sourit plus, et parle le moins possible. Pourtant, six mois auparavant, il avait tout du charmant garçon qui enchantait les femmes de tout âge : gentil et sociable, il était toujours prêt à rendre le moindre service, à rire et à faire des virées en ville, le cœur léger et l’esprit enjoué. Mais à présent, il traîne un épouvantable fardeau, une culpabilité extrême qui lui donne l’impression d’être soit vide, soit trop lourd. Alors, pour oublier, il a recours à des solutions aussi lâches que radicales : l’alcool et les joints sont ses nouveaux camarades. Comme s’il prenait un malin plaisir, un besoin jouissif de se dégrader, et la perspective de se tuer à petit feu l’enchanterait presque.


Physique :

La première chose que l’on remarque chez Sam, c’est sa taille. Car il est grand, ce sportif invétéré, et assez bien charpenté : un mètre quatre-vingt-cinq, pour au moins soixante-quinze kilos. Il est tout en muscles : ses bras, son torse, son ventre ainsi que ses cuisses et ses fesses, grâce aux innombrables heures passées sur un terrain de handball ou de basket, ou encore de tennis. Il s’entretient, et peut paraître de ce côté-là presque coquet comme une fille ; s’il a abandonné le gel depuis belle lurette, il a entre autres découvert la pince à épiler, un formidable instrument normalement spécialement réservé aux filles, mais qu’il utilise parfois, secrètement, dans sa salle de bains personnelle, adjacente à sa chambre.
Indifférent aux caprices de ses petites copines, à qui il laissait tout faire, il a connu les masques à l’argile et au concombre, les soins pour cheveux et les gommages. Sans oublier l’épilation… Il se souviendra d’une de ses mésaventures avec Alicia, une fille complètement folle, qui, dans son sommeil, avait barbouillé son torse d’une étrange mixture verte, puis qui avait tiré d’un seul coup sur la fine pellicule qui s’était formée sur sa peau, avant de tirer d’un grand coup sec en lui arrachant tous les poils du torse. Aïe… Pourtant, sa pilosité n’est pas excessive : une légère toison brune sur le torse, les jambes, et à peine sur le ventre.
Ses mains sont grandes, mais ses doigts sont fins, peut-être trop ; une gourmette aux mailles épaisses et mates avec au dos marqué « Remember » est constamment accrochée à son poignet gauche, et en tant que cadeau de son grand-père maternel, il ne s’en sépare jamais.
Par contre, Sam possède une sacrée tignasse, épaisse et très brune. Il est pratiquement impossible de le coiffer, et il préfère d’ordinaire les laisser tel quel, un peu trop longs, plutôt que de se battre chaque matin avec sa brosse. Son visage semble être taillé dans la roche, avec des traits francs et pas vraiment fins. Son visage n’est pas parfait, mais il possède beaucoup de charme ; on le qualifie très souvent de mystérieux ténébreux. Son regard bicolore, semble hésiter sans cesse entre le bleu et le vert ; très clairs, il dévoile chez lui sa personnalité sincère, et son âme pure.
Du moins, autrefois… Car suite au drame dont il est indirectement l’auteur, Sam a terriblement maigri, son visage s’est émacié et il a perdu en musculature, car il n’a même plus le cœur de se défouler dans le sport comme auparavant. Il s’habille avec des vêtements de couleurs ternes, et privilégie le noir, le blanc et le gris. Il se laisse dériver, prostré sur un radeau qui s’éloigne du rivage.

Gout du personnage : [min. 3 lignes] Ce que n’aime pas Sam tient en trois mots : son père, les files d’attente et les cornichons. Edward Turner est à présent proscrit du champ de vision de son fils, qui s’arrange pour le croiser le moins possible. Il le hait, le maudit chaque jour, chaque heure, et il a terriblement honte de lui, de cet homme qui est pourtant et restera toujours son père. Et s’il a assez de patience pour trouver le moyen de se venger de lui, il n’en a aucune lorsqu’il se trouve dans les files d’attente. Quoi de plus ennuyeux lorsque, après une longue et harassante soirée de travail, un interminable bouchon vous bloque le passage qui vous mène chez vous, à quelques centaines de mètres de là ? Et la radio qui ne passe que de la publicité nulle et même pas drôle, et les autres automobilistes qui klaxonnent à tout va, comme si par le simple fait d’appuyer sur un bouton pouvait faire avancer l’idiot qui est en stationnement sur la chaussée depuis une bonne demi-heure, et qui ne daigne pas déplacer sa voiture. Et puis, il y a les cornichons. Les cornichons dans le vinaigre, ce qui n’est déjà pas très ragoûtant, mais en plus ce goût piquant, écoeurant… beurk.

Heureusement, les choses que Sam aime sont beaucoup plus nombreuses : entre autres, il affectionne follement sa mère et son frère, et il est passionnément atteint du virus de l’amour pour une certaine Perry. En tant que cuisinier émérite, il adore faire la cuisine et son imagination débordante le pousse à expérimenter sans cesse de nouveaux petits plats. Mathias lui a sûrement transmis le goût du chocolat, car il serait prêt à en dévorer des tablettes et des tablettes. Sinon, il apprécie beaucoup de se plonger dans un bon livre, ou de s’installer confortablement dans un fauteuil moelleux et de fermer les yeux en écoutant de la musique, surtout classique.


Signes particuliers : [facultatif]

II-Vous :

Présence sur le forum : [3/10]
Comment trouvez-vous le forum :
Une remarque ? : Euh... bien le bonsoir Mr/Melle/Mme
Avez-vous lu le règlement : [OK]

Bon, ouh là, il y a plein de choses à dire bien que la présent' soit en construction ! Je t'arrête de suite !

L'équipe administrative demande de prendre les persos pré-définis ma jolie ! Je te conseille donc de choisir un perso afin d'être validée !

Lol, écoutes, nous favorisons grandement le choix d'un perso pré-dèf et cela fait avancer l'histoire et évite qu'elle se bloque, masi il serait vraiment dommage de perdre une membre pour une histoire comme ça.
Cela m'étonne que tu ne trouve pas chaussure à ton pied, parce que tout de même il y en a beaucoup ! Mais si vraiment tu ne souhaites absolument pas faire un des persos que nous avons préparé, tu peux t'en créer un...

Oh là ! Un meurtrier ! ^^

Merci de bien avoir voulu choisir un perso pré-dèf !

Voici déjà l'histoire, que je déplace ici, le message étant trop long.


Histoire : [min. 10 lignes] :

1er décembre 1985, une maternité parmi tant d’autres à Paris.

Laura Turner, jeune et délicate femme de vingt-sept ans, poussa un cri déchirant tandis que les infirmières se pressaient autour d’elle comme des abeilles autour de leur reine, l’une épongeant son front ruisselant de sueur, une autre examinant avec une mine crispée la poche pourpre où son sang s’évacuait. Trop de sang… La bouche sèche et la salive comme ferreuse, Laura tentait de paniquer. Après tout, elle était entourée de personnes compétentes, pour qui un accouchement était le quotidien. Mais si seulement elle avait à côté d’elle une personne proche d’elle, qui saurait la réconforter, la motiver à pousser, pousser et pousser encore, expulser de son corps si frêle l’enfant qui se débattait furieusement dans son ventre ! Elle jeta un regard désespéré vers la porte, tout en sachant l’angoisse de ses parents qui attendaient avec angoisse. Mais où était son mari ? Edward… Pourquoi lui imposait-il ce retard, si douloureux, qui sonnait dans son esprit comme une sorte d’ingratitude envers elle ? Elle qui lui donnait à cet instant ce deuxième fils qu’il voulait tant... La femme soumise et obéissante qu’était Laura Turner eut la pensée réjouissante de retrouver son premier fils Mathias, et de découvrir enfin la petite chose qui avait vécu dans son ventre pendant neuf mois, et qu’elle avait nourri et bercé, avec le sentiment que c’était là une bouée de secours à sa détresse conjugale…



Les vagissements puissants du nouveau-né se firent entendre, et tout le corps médical présent poussa un soupir de soulagement et de contentement. Douze heures de travail ! Ils n’avaient cru jamais en finir, et commençaient à concevoir de sérieuses inquiétudes… Mais le bébé était en pleine forme, un vigoureux garçon écarlate qui hurlait à s’en faire éclater ses minuscules poumons. On fit entrer la famille, et les congratulations fusèrent. Pour la première fois de sa courte vie, Samuel vit les figures de ceux qui allaient l’entourer pour toujours peut-être. Et s’il pleura sans s’arrêter, comme par peur, dans les bras inhospitaliers de son père, la vue de son frère Mathias, d'un an son aîné, suffit à le calmer, et un gazouillement sortit de sa petite bouche, comme un signe inconscient de fraternité.

De 1988 à 2001, Ecoles maternelle et primaire, Collège.

A trois ans, comme tous les petits parisiens de son âge, Sam fit sa première rentrée. Ce ne fut ni un moment terrible, ni idyllique : le petit garçon manifesta aussitôt une indifférence tranquille à l’école, faisant ce qu’on lui demandait de faire, et s’occupant de lui-même, ce qui fit s’exalter les maîtresses sur son autonomie. Mais curieusement aux autres enfants, qui recherchaient systématiquement le contact et jouer avec d’autres, partager leurs jouets et même simplement pour se battre, il s’installa dans une petite routine d’autosatisfaction de lui-même : du moment qu’on lui donnait ses crayons de couleur et une feuille de papier, pourquoi rechercher la compagnie des ces autres mômes, bagarreurs et braillards ?

Tout le long de son enfance, il n’y vit jamais aucun intérêt. Il ne savait pourquoi il se rendait cinq jours par semaine dans ce lieu collectif où on entassait toutes les petites têtes blondes que l’on pouvait y caser, et où une maîtresse soit jeune et trop douce, soit vieille et sévère, leur enseignait des choses passionnantes, comme savoir remplir des formes au feutre sans déborder, ou compter et identifier les lettres et leur son. Sam, en bon élève, se montra très attentif et travailleur, et sut lire à quatre ans, ce dont se glorifia son père, lui qui ne lui prêtait très peu d’attention.

Au fur et à mesure des années, Samuel gravit progressivement les échelons du cycle scolaire, bon élève, sans être pour autant excellent, se limitant au strict minimum. Il voua très vite une admiration sans bornes pour son frère Mathias, qui, n’ayant qu’un an de plus, se trouvait quasiment tout le temps près de lui. Camarade de jeux uni et étrangement soudé pour deux frères, il était surprenant de voir à quel point les deux enfants ne se ressemblaient pas. Et pourtant, la complicité entre eux était vouée pour demeurer à jamais… quoiqu’il se passe.

Sam ne cherchait toujours pas de nouveaux camarades de jeux, puisque de toute façon, il avait Mathias, et s’en satisfaisait grandement. Encore tolérait-il la compagnie de Sylvie et de Maria, ses deux amoureuses, ou plutôt, ses deux groupies qui le suivaient partout où il allait. La première, était une blondinette aux yeux bleus, et l’autre une brunette aux yeux noirs et à l’accent méditerranéen. Mais Sam n’avait d’yeux que pour Norah, la rouquine d’un an son aînée qui subissait sans cesse des moqueries puériles. Le jeune garçon se fit son protecteur, en échange de quoi il pouvait toucher les cheveux de Norah, trouvant avec le ravissement typique d’enfant qu’ils étaient semblables à une grosse barbe à papa rouge.

Le collège n’altéra pas les relations fraternelles entre Mathias et Sam, ni avec son amoureuse Norah. Mais ce nouvel établissement l’épouvanta, avec ces grands de troisième qui prenaient un malin plaisir à bizuter les nouveaux, les minuscules sixièmes plus petits que leur cartable. Quand vint le tour de Norah, Samuel, qui était déjà aussi grand qu’un adolescent de quatorze ans, se battit pour la première fois, et en résultèrent une convocation chez le directeur, une punition sévère de son père, mais aussi une farouche réputation chez les autres élèves. Mais le plus important était Norah, qui était aussi dépendante de lui que lui l’était d’elle : à deux, ils formaient déjà un tout, et se serraient les coudes.

Samuel se désintéressa très vite de l’école, et sut d’emblée que les études ne seraient pas sa tasse de thé. Mais peu lui importait… Du moment qu’on lui laissait son frère et son amie, et que sa mère restait toujours aussi affectueuse avec lui. Il n’avait aucune envie de réfléchir à l’avenir, mais ressentait un besoin pressent de sortir du cadre du collège, de s’enfuir dans un « autre part » tranquille et calme, loin de tout ce tapage qu’il ne supportait plus. Il avait déjà l’envie de trouver un sens à ce qu’il faisait, à ce qu’il était.

Le déménagement et les adieux déchirants avec Norah lui en donnèrent un aperçu. A quinze ans, Samuel avait l’impression atroce de faire un deuil d’amour, douloureux et nouveau comme le sont les chagrins d’adolescent. Ce fut à partir de ce moment-là qu’il délaissa totalement ses études, et se plongea à corps perdu dans le sport, dans lequel il pouvait se défouler, mais aussi les livres, étrangement : ils lui permettaient de s’évader, de ne plus penser à rien qu’à l’histoire étrangère de quelqu’un, plutôt que de sa vie à lui. Sa grande stature et sa force lui permit d’exceller au handball, tennis et au basket-ball. Il apprit enfin à réagir et agir en fonction de son équipe, bien qu’il n’ait pas entièrement intégré cet esprit collectif. C’est pourquoi le tennis lui fournit une alternative : il était seul en face de son adversaire, et plutôt que de mener une équipe, il menait lui-même son jeu à lui.



Devant son échec scolaire, Samuel n’eut aucune réaction ; sa mère Laura fut un peu désemparée, et son père Edward l’accabla de sarcasmes. Dans son petit monde, le jeune homme de seize ans en eut cure, du moment qu’on le laissait vivre à sa guise, qu’il pouvait s’enfuir tous les jours du manoir familial des Turner et s’aérer l’esprit en se promenant et en lisant, et se défouler et se dépenser avec le sport. Il avait des connaissances, mais ne recherchait pas de vrais amis, avec qui il aurait pu sortir et parler, même de choses superficielles. Beaucoup de filles lui tournaient autour, comme toujours, mais il n’en tirait aucune fierté, n’acceptant d’elle que des relations sans conséquences, ne promettant rien, exauçant seulement leurs désirs. Sa Norah restait dans son esprit comme un rappel constant de leur complicité amoureuse, et il ne souhaitait pas l’effacer, car il n’avait aucune nouvelle d’elle, n’ayant pas le cœur de répondre à ses lettres, puisque chacune était pour lui davantage difficile à lire que la dernière reçue. Aussi, bien qu’il n’aimât que les rousses, il ne sortait qu’avec des blondes coquettes et des brunes piquantes. Pour l’image. Faire comme tout le monde. Prouver à tous qu’il était un jeune homme comme les autres. Dans la norme.

L’élément déclencheur de sa vie, Samuel n’eut pas à la chercher bien loin : ce fut en sortant du restaurant des Turner, qu’il en eut la révélation. Samuel, afin de toucher un peu d’argent ce qu’il appelait légitimement, avait aidé ses parents et son frère, le restaurant étant souvent bondé le samedi soir. Il avait alors ressenti toute la soirée un sentiment de bien-être, comme sur un terrain lorsque l’équipe s’était donnée à fond, et avait triomphé avec brio, ou le formidable dénouement d’un livre ou d’un film. Il s’était enfin senti lui-même, Sam Turner, et avait presque communiqué avec son père ; derrière les fourneaux, il s’était montré excellent, plein d’initiatives, n’hésitant pas à relever un plat de telle ou telle chose, se faisant allègrement complimenter par les clients. Sa vocation était toute trouvée.

La nuit était déjà tombée, lorsque Mathias lui demanda de l’accompagner voir sa petite amie, Rose Jones. Samuel accepta avec joie, se sentant tout chose d’avoir découvrir une activité qui lui plaisait autant que le sport et la littérature, et qui pouvait constituer un métier possible. Il avait l’impression d’avoir enfin un avenir ! Le cœur léger, il taquina même son frère à propos du nom de sa petite amie, car on lui avait inculqué depuis tout petit la haine des Jones, des Parker et des Perry ; son père s’en était fait un devoir et Sam, un brin influençable et terrifié par son père, était vite tombé sous sa coupe. Aussi était-ce remarquable de sa part, et signe flagrant de sa bonne humeur. Et, le pas et le cœur légers, emboîta-t-il le pas dans celui de son frère…

Et sa vie changea du tout au tout en trois secondes. Trois minuscules secondes, l’espace d’un éclair zébrant le ciel, d’une chute d’un immeuble, de la détente du revolver contre une tempe…



Elle avait à peine seize ans, mais il lui en donnait deux, voire trois de plus. Il ne vit qu’elle, ne prêta aucune attention à Mathias et Rose, probablement occupés à se dire bonsoir. Elle s’appelait Bella Perry, et il était tombé fou amoureux d’elle, et de façon irrévocable : rien ne pourrait jamais l’empêcher de l’aimer, il se sentait prêt à tout… et ce tout effrayant, cette boîte de Pandore qui renferme l’innommable, l’infâme, l’irréparable, se produisit trois ans plus tard. Voyant que rien ne se passait vraiment, ayant du mal à déjouer la surveillance de son père, il ne voyait Bella Perry que lorsqu’il accompagnait Mathias voir Rose Jones, et il lui semblait avec horreur que cette première ne manifestait guère de joie à le voir. Il réussit tout de même à lui arracher un rendez-vous, qui se solda par un baiser d’adieu qui renversa Sam pendant deux bonnes semaines, où il manqua de faire cramer le restaurant et se cassa un bras et des côtés en tombant du mur d’escalade, ayant stupidement oublié d’accrocher ses mousquetons aux cordes qui le retenaient, plongé comme il l’était dans une rêverie constante et profonde. Bella était partout, et nulle part à la fois : il rêvait d’elle chaque nuit, sans pour autant avoir le courage de lui adresser de nouveau la parole. Ils arrivaient à se voir quelquefois, comme ce jeudi soir d’il y a six mois, où tout bascula inexorablement.

Samuel avait été sur un petit nuage toute la journée, fou de joie d’avoir décroché une entrevue, même brève, dans un parc quelconque avec sa belle. Il ne comprit pas le sourire narquois qu’avait gardé son père, qui l’avait dévisagé de façon flagrante, peut-être dans l’espoir que son fils lui demandât la raison de ce rictus agaçant ; mais le jeune homme était ailleurs, pensant déjà au soir. Vers seize heures, Edward Turner s’approcha de lui, et lui lança avec un plaisir sadique « Elle ne viendra pas. » Sam, le souffle coupé, à la fois par la surprise, la colère et l’incompréhension, le regarda avec stupéfaction, avant de lui en demander la raison.

Bella Perry ne viendrait pas, parce qu’elle s’était rendue compte, grâce à Rosalie Jones, que son histoire avec Sam n’avait aucun avenir…

Ce n’était que mensonges, mais sitôt le petit numéro de son père joué, Sam vit rouge. Il se sentait écrasé par le désespoir, la douleur et la fureur, et les détails inventés de toutes pièces - comme la présence d’un petit ami de Bella, connu évidemment par l’intermédiaire de Rosalie, le pari ignoble qu’elles auraient fait à son propos, etc… - achevèrent de le faire sortir de ses gonds. Arrachant son tablier, se ruant hors du restaurant, il téléphona à Rosalie Jones afin d’avoir des explications. Ils se retrouvèrent sur un pont d’habitude désert, qui surmontait une Seine froide et sombre. La nuit tombait, et le soleil couchant diffusait une lumière rouge, comme sanguinaire. Samuel était fou de rage, de douleur et de désespoir, mais également complètement fermé aux incompréhensions de la jeune fille, qui bien entendu n’avait jamais soufflé quoique ce fut de négatif à Bella le concernant. Elle persistait à nier de son innocence, ce qui attisa la fureur débordante du jeune homme ; il s’oublia totalement, et l’accabla d’injures immondes, de menaces, cracha à ses pieds et la couvrit d’horreurs, ainsi que sa famille. La gifle de la jeune fille ne le ramena pas à la réalité, bien au contraire : elle fut si terrifiée qu’elle recula pour ne pas être à sa portée, recula tant et si bien qu’elle bascula de l’autre côté de la barrière du pont, et chuta dans les eaux glaciales de la Seine.

Bienvenue en Enfer.

A présent, hormis Rose, Bella et Mathias, personne ne sait qui a tué Rosalie Jones : tout le monde pense qu’il ne s’agit que d’un banal suicide. Edward, avec jubilation, félicita son fils comme si ce qu’il avait fait méritait une récompense, et lui avoua la supercherie. Il est inutile de préciser que Sam sombre depuis cet instant dans des eaux troubles, tout comme l’avait fait Rosalie sous son impulsion. Il pense très souvent au suicide, mais sait que ce n’est pas la bonne solution à son crime et à sa malheureuse existence. Et puis, il y a Bella… Il est désespérément convaincu qu’il n’est plus qu’un infâme meurtrier à ses beaux yeux, auxquels il rêve chaque nuit, en compagnie du fantôme de Rosalie Jones… Sam n’est plus que l’ombre de lui-même, et dépérit chaque jour un peu davantage, ne sachant où il va, pourquoi, comment… C’est une âme damnée qui ne fait que errer sans but, et dont la vie a basculée du jour au lendemain.

Waouh ! J'adore ta présent', les détails sur la mort de Rosalie et tout...Franchement, bravo, je suis trop emballée par cette magnifique présent' encore non-terminée, c'est bien cela ?

Il y a seulement un petit "hic" : tu es censé te nommer Sam Turner, Sam étant ton vrai nom...Et non Samuel !

Ensuite, vue ta présent' franchement géniale de mon point de vue, je te laisse le choix entre les deux sachant tout de même que le prénom de départ était Sam...

Allons-y pour Sam alors ! ^^

Diiis, comment tu fais pour faire des présentations aussi intéréssantes ??

[Petite voix d'ange : Il ne faut pas que je m'attache à Sam, il ne faut pas que je m'attache à Sam, il est dans l'autre camp, il a tué Rosalie, il a tué ma soeur...
Petite voix de démon : Oui mais, à présent, il regrette...
Petite voix d'ange : Et puis, il plait à Bella !
Petite voix de démon : Oui mais..Pourquoi ne pas ?
Petite voix d'ange : Hors de question de trahir Bella !
Conclusion : Vous saurez dans les rp ! ]

*Affiche une moue*

Hiii, je veux savoir ! ^^
Sur Au temps de Versailles ? Obsession ? Empire des anges ?

[La meuf trop curieuse ! xD]

On se rejoint au flood Sam ! /

ATDV : oui

Obsession : oui

Empire des anges : oui

Serais-tu Evindra ? Ou Edward ?

Oui vous avez totalement raison, il faudrait arrêter de flooder ! grr *aime jouer les admin chiant niak niak niak! *

Alors déjà bravo pour ta présent' !! elle est géniiiaaaal !

Ensuite : Oula frèrot je t'arrête tout de suite avec ma Rosie a moi ! Grrr bous deux c'est pas possible !! Pourquoi ? Parce que sinon je fait un fratercide [euh sa existe pas je sais mais vous me comprennez !] Pis ensuite un femmicide ! XD !

Ouuuh ! Honte à moi ! Validé ! ^^

Tu es Emmett ? Noooon, tu es Vicci !?