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 Roméo & Juliette

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Mathias Turner
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Mathias Turner


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Localisation : Manoir des Turner
Date d'inscription : 04/04/2007

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MessageSujet: Roméo & Juliette   Roméo & Juliette Icon_minitimeSam 22 Sep - 19:57

Le manoir des Turner était une imposante batisse qui d'extérieur faisait frissonner. Ses tuilles ébènes et son vieux bois gris donnait au manoir un air miteux et faisait penser aux films d'horreurs. La grande grille noire qui entourait le jardin de la demeure n'était pas là pour arranger les chose et quant à elle, faisait penser aux grilles des cimetières. Ensuite passons au jardin, il n'était pas très grand, mais assez pour être effrayant. Une haie servait d'une deuxième murrailles et encadrait une nouvelle fois le jardin. Elle était mal taillé et partait un peu dans tout les sens. Puis le jardin, dedans poussaient mauvaises herbes et orties à volonté au milieux des rosiers noirs.
Tout ça pour dire que cet endroit faisait un peu contraste avec les beaux pavillons parisiens qui entouraient le manoir.
Seulement, cette apparence éffroyable n'était qu'en extérieur et heureusement. Lorsque l'on entrait dans la demeure par la grande porte de bois brute, on se retrouvait immédiatement dans une ambiance chaleureuse. En permanence on entend un feu dans la cheminé, crépité joyeusement. On sent l'odeur des petits fours de Madame Turner... Le manoir était exéssivement bien rangé, et était toujours baigner dans une lumière faible des ampoules du lustre des pièces. Pourquoi ? A cause du manque de fenêtre. Dans cette demeure, les fenêtres étaient très rares, voir innéxistantes. ON en trouvait une dans chaque chambre, et une petite dans le salon et encore, il y avait des rideaux.
Cela pouvait peut-être paraitre un peu péjoratif, mais c'était enfaite, aux yeux de la famille Turner, une excellente chose. ON se sentait en sécurité...

Mais bon, ce manoir contenait aussi une immense bibliothèque. Des centaines, voir des milliers d'ouvrages anciens comme récents s'y trouvait, classés par style et par ordres alphabétiques. Cette pièce sans fenêtre contenait un imposant fauteuil moyen-âgeux et une lampe à pied aux côtés de ce fauteuil et, en face de celui ci, une table basse.
En ce moment, dans ce fauteuil, se trouvait Mathias Turner. Il était en pleine lecture d'un livre qu'il trouvait passionnant, s'intitulant "Fascination". Comme le titre, cet ouvrage était fascinant. Mat' releva la tête et dirigea sa main vers la table basse en ébène pour y prendre son marque page. Mais sa main rencontra un autre objet qui n'avait rien à faire ici. C'était un livre fin, apparemment très vieux. Mathias prit tout de même son marque page et ferma son fascinant bouquin qu'il posa sur la table. Puis, il entreprit d'étudier l'ouvrage. Il observa la couverture, il put y lire, en lettres fines : Roméo et Juliette de William Shakespeare. D'un revers de main, il essuya le livre et un nuage de poussière s'échappa dans les airs, témoignant du temps qui s'était passé entre le moment où l'on avait rangé le livre dans la bibliothèque et le moment où l'on l'avait ressorti. Pourtant, il n'avait pas pu attérir là par magie.
Mathias se promit de répondre à ces questions plus tard et ouvrit le livre. Il lu la première page à haute voix.


"Deux maisons l'une et l'autre égales en dignité,
Dans la belle Verone où se tient notre scène,
Se déchirent à nouveau pour d'ancienne querelles,
Souillant leurs mains de sang qu'elles font couler.
Des fatales entrailles de leurs races rivales,
Sont nés deux amants sous une mauvaise étoile ;
Leur chute infortunée autant que pitoyable
Enterre avec leur mort leur haines ancestrales.
Le cour d'un amour destiné à la mort,
La haine héréditaire que se vouent leurs parents
Eteinte seulement par la mort des enfants..."


Il s'interrompit dans sa lecture. Mathias referma rageusement l'ouvrage et l'envoya sur la table basse. Toussant, affecté par la poussière qui s'était de nouveau échapper du bouquin, le jeune homme songeait. Lorsque sa quinte de toux s'atténua, il se laissant tombé dans le fond du fauteuil... "La haine héréditaire que se vouent leurs parents, éteinte seulement par la mort des enfants"...
Cette histoire vous en rappelle-t-elle une autre ?



[hj : texte extrait de Roméo et Juliette, W.Shakespeare]

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Sam Turner

Sam Turner


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MessageSujet: Re: Roméo & Juliette   Roméo & Juliette Icon_minitimeJeu 4 Oct - 21:18

La bibliothèque était la pièce préférée de Sam, autant par son aspect intemporel que par sa tranquillité. En effet, le jeune homme avait l’impression de se trouver dans un espace miraculeusement hors du temps, avec ses colossales étagères remplies de livres qui ressemblaient davantage à de vieux grimoires – l’increvable cliché des sorciers et autres chimistes fous à la recherche d’un Graal magique introuvable -, qu’à des livres « normaux », ces livres de poche dont avait une sainte horreur Sam. Aussi, dans ses escapades à travers le centre historique de Paris, chez les antiquaires, recherchait-il toujours à enrichir la bibliothèque familiale avec des livres anciens, en plus des singulières vieilleries qu’il intégrait savamment dans le décor des pièces, de façon à ce que le manoir sinistre des Turner renfermât une admirable collection de curiosités qui enchantait et surprenait les visiteurs, si rares fussent-ils. Le fauteuil à l’allure médiévale, qu’il avait acheté à très bas prix et qu’il avait ensuite restauré pratiquement à la manière d’un professionnel – le bricolage étant un de ses loisirs préférés pour ne pas devenir complètement dingue -, repeignant, redorant le bois de chêne un peu mangé par les mites, avec un petit ajout au niveau du dossier et du siège, très durs : un fin rembourrage de velours pourpre piqueté de gros clous noirs, renforçant cette impression de médiéval.

Sam avait justement oublié sa nouvelle trouvaille chez un dénommé Lesieur, un grand échalas sec et sévère – qui ne lui avait fait même pas esquisser ne serait-ce qu’une ébauche de sourire, malgré le comique de la situation -, avec qui il avait négocié âprement le prix du livre de Shakespeare qui a fait de lui une véritable légende, son Roméo & Juliette qui ne cessait de le tourmenter jour et nuit, tout comme sa Juliette inaccessible, si froide, si lointaine… Peut-être, en fait, n’avait absolument aucun sentiment pour lui, peut-être lui répugnait-il mais qu’elle craignait de le blesser, délicatesse qui devait bien la caractériser, cette douce et ravissante Juliette qui devait être à cet instant aveuglée par la haine, une haine pure et dure engendrée par le crime dont il était coupable. Alors que – ironie du sort -, Sam n’avait agi que pour elle, pour sauvegarder ce semblant d’histoire qu’il se plaisait à entretenir.

Un affreux doute l’avait assailli lorsque le jeune homme était entré chez lui, et le fait de s’installer tranquillement dans le fauteuil moelleux ne l’avait même pas apaisé. Il avait usé sa patience à tenter de relire une nouvelle fois sa nouvelle trouvaille, mais l’énergie inutile qu’il déployait pour se concentrer sur sa lecture l’avait poussée à chercher un remontant. Et qu’est-ce que Sam considérait comme un remontant ? Eh bien, entre autres, pour ne citer que les deux principaux auxquels il s’adonnait beaucoup trop régulièrement ces derniers temps, l’alcool et l’herbe, qui le soulageaient d’un fardeau, pour en retrouver un autre. Mais ce n’était pas le même genre de poids ; celui qui était coutumier, était devenu mortellement douloureux, même lorsqu’il n’y pensait pas, car il sentait toujours son cœur serré à le faire suffoquer, et une atroce souffrance morale qui le poussait à s’en infliger une d’ordre physique.

Ah, mais quel plaisir, de se dégrader en toute âme et conscience ! Se livrer à l’alcool et à la drogue, lentement, tranquillement, mollement… Savoir qu’il fonçait dans un mur réjouissait Sam, et encore davantage si ledit mur était en béton armé plutôt qu’en bois. Il voulait se détruire, mais pas trop rapidement, ce serait tellement facile, si simple… Non, ce qu’il voulait, c’était souffrir peu à peu, sentir la douleur physique s’insinuer cruellement dans ses membres trop forts, trop résistants à la souffrance, du moins pour le moment. Car il est maigrissait à une vitesse alarmante, ce qui l’encourageait davantage à continuer sa lutte contre le bien-être de sa chair, puisque son esprit était désespérément pollué, noirci à jamais. Sam venait de perdre dix kilos en quelques semaines, et envisageait d’en perdre encore autant, voire de ne plus s’arrêter : c’était une anorexie destinée non pas à dompter sa chair, mais carrément à la détruire, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Déjà, il flottait dans ses vêtements, et ses muscles commençaient à fondre, car il ne faisait plus de sport. Son nouveau passe-temps consistait à se saouler à la vodka pure, alternée avec des joints qui le mettaient K-O de plus en plus rapidement. Et peut-être, qu’avec un peu de chance, il ne se réveillerait pas, un jour… Quel bonheur !

Sam avait donc couru dans sa chambre, abandonnant le livre sur la table basse de la bibliothèque, afin de se ruer dans son antre et d‘y déguster un grand mug de vodka, qu’il agrémentait d’un joint fabriqué avec une minutie presque attendrissante, comme un petit garçon déroulant le papier blanc et collant des cigarettes en mauvais chocolat avant de les avaler. Puis, s’oubliant un peu, il était resté dans sa chambre pendant une heure, se délectant de sa dégradation consciente, et même calculée. Puis, dans un éclair de lucidité, s’était-il souvenu qu’il avait projeté de lire son Roméo & Juliette, et il avait regagné la bibliothèque en ayant bien pris soin auparavant de remplir de nouveau sa grande tasse d’alcool. Un énième joint dans la main, il entra dans la bibliothèque, l’esprit déjà un peu embrumé – mais pas assez ! – mais encore lucide. La voix de son frère achevait les premières paroles de la pièce de théâtre, et il laissa échapper un rire aigre avant de s’écrouler dans un fauteuil autre que le médiéval, déjà accaparé par Mathias. Après une grosse goulée de vodka dont il ne sentait même plus le goût, comme immunisé contre l’alcool, Sam jeta un regard sur le vieux livre et eut un rictus chargé d’ironie mordante.


« - Marrant, non ? Que ce livre date de 15… ouais, 1595, et retrace admirablement bien cette foutue querelle alors qu’on est en quoi… 2006 ? 2007 ?... L’a tout compris, ce bon vieux Shakes… »

Le regard vitreux, il eut le courage de pomper sur son joint tout en attendant une réaction quelconque de son frère, qu’il prévoyait explosive.



{Surtout, ne le frappe pas trop fort ! Il est fragile à l'intérieur comme de l'extérieur, maintenant, il risque de casser comme du verre tongue }
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MessageSujet: Re: Roméo & Juliette   Roméo & Juliette Icon_minitimeSam 6 Oct - 0:19

[arg frérot c'est quoi ça tu veux vraiment que je pète un cable mdr grrrr tu l'auras cherché]

Mathias Turner était encore là, assit dans le bon vieux fauteil, retapé par son cher frère, du moins du temps où il s'abandonnait à d'autres loisirs autre que ceux qui le détruisaient petit à petit en ce moment. Mais ce n'est point le sujet, et d'ailleurs Mat' n'avait aucune idée de où se trouvait Sam en cet instant, il réfléchissait plutôt à ses paroles, qui résumait bien leur stupide querelle.
Lorsque soudain un bruit de porte se fit entendre, mais Mathias n'en tint pas compte, il réfléchissait encore, comment stopper cette querelle ? Des bruits de pas, Mat' réfléchissait encore profondément, et si son père découvrait qu'il entretenait une relation romantique avec Rose Jones ? Des racclements de gorges, il s'interrompit enfin dans sa réflection et c'est lorsqu'il entendit les paroles embrumé par l'alcool de son frère qu'il réagis au car de tour. Il releva la tête, le regard noir, furax. Il observait avec mépris son frère qui ne semblait pas comprendre grand chose à la situation, ses yeux voilés on ne savait pas vraiment à quoi il pensait. Mathias lui était vraiment furieux.
Combien de fois avait-il dit à son frère d'arrêter ses bêtises ? Combien de fois diable son frère avait finit par dire oui pour recommencer le jour suivant ? Combien de fois Mathias avait crié sur son frère, sachant que en temps normal son autorité de grand frère se montrait efficasse et Sam lui obéissait, seulement pas cette fois. Mat' pouvait bien crié, hurlé, frappé, faire la moral rien n'y faisait Sam continuait apparement décidé à s'auto-détruire.
L'ainé des Turner observa d'un mauvais oeil son frangin, observant sa maigreur affolante, son teint cireux, son sourire béat, ses cernes violacées.. Il faisait peine à voir, et cela mettait dans un colère sans limite Mathias. Pourquoi faisait-il cela ? Par culpabilité ? Sans doute, mais pourtant il avait milles fois dit à son frère que ce n'était pas de sa faute, qu'il ne l'avait pas fait exprès, mais Sam s'en voulait toujours bien dessiré à se punir lui même, inconciemment ou pas.
Le sentiment d'avoir échoué à son rôle de grand frère, l'horreur de voir Sam foncer dans le mur, la peine que cette vision et cette pensée lui provocait... Mat détestait voir Sam ainsi, il ne comprennait pas, il voulait l'aidé, en vain... Sam ne voulait rien savoir.

C'est pourquoi, Mathias leva les yeux au ciel, se leva d'un geste rageux, de la même taille, si se n'est un peu plus petit, que son petit frère il lui dit d'une voix méprisante et énervée :

"Sam qu'as-tu encore fais ? Je t'es dit d'arrêter ! Arrêtes tes conneries ! T'as vu dans quel état tu es ?"

Mathias détourna le regard, il lui était impossible de regarder d'avantage son frère sans avoir des larmes de rage et de peine lui monter aux yeux. Il l'aimait tellement que cette vision lui était insoutenable, il n'était jamais agréable de voir une personne que vous aimez foncer droit dans le mur sans pouvoir l'arrêté...
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